03 octobre 2012

Quand Max Dubédat parle de la création du Tournoi de Pentecôte (article de presse 2012) 📰


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Depuis deux saisons, Max Dubédat a décidé d'arrêter son investissement auprès des Lilas sérignacais, le club de son cœur. 

Mais parmi, les joueurs, dirigeants et supporters sérignacais, personne n'a oublié combien ce bénévole compétent et disponible s'est dévoué pour le club de son village, pendant plus de 50 ans. «J'ai appris le basket à l'école de Sérignac, à 5 ans, avec l'instituteur M. Vignau. 

Mais je n'ai été joueur que jusqu'à 20 ans.» Ce qui lui a valu de faire quelques apparitions dans l'une des meilleures équipes qu'aient connues les Lilas avec les Mourgues, Battistuta, Faget… Puis Max Dubédat s'est consacré à l'encadrement et à la formation des jeunes, à son rôle de dirigeant. Il devient l'adjoint de l'emblématique Matou Boissié. Et il se souvient de ces joueurs au fort potentiel qu'étaient les trois Jean-Luc Toffoli, Rocchi et Gonella, ou encore Jean-Louis Hag, Pascal Airaudin, Philippe Canzian. 

Puis, aléas de la vie d'une association, Max Dubédat est propulsé à la présidence des Lilas. Et il tient à préciser : «J'étais un bon ouvrier mais sûrement un mauvais patron. Je n'étais pas fait pour ce poste de président. Heureusement, Maryse Bareille m'a vite délivré de cette charge et je suis redevenu dirigeant.» Et il évoque les autres présidents des Lilas avec lesquels il a poursuivi son œuvre d'homme de terrain. Il cite : Fourcade, Llorca, Bareille et maintenant José Ruiz. «C'est un garçon extraordinaire. Je suis ravi qu'il tienne la barre du club sérignacais. Il mérite amplement cet honneur et je suis sûr que ce sera un grand président.» Pourtant, Max Dubédat peut être fier de deux choses.

 D'abord, son investissement pour l'initiation des jeunes sérignacais aux principes du basket-ball. De nombreux babys, mini-poussins, poussins, ont bénéficié de ses conseils et ont pu développer leurs aptitudes pour la balle orange. «Certains jouent dans les équipes seniors du club, tels, Battistuta ou Aouissar et je suis content pour eux.» Autre grande satisfaction, c'est le lancement du tournoi de la Pentecôte. 

«C'est Boissié, alors à Cholet, qui a proposé une rencontre poussins, entre Cholet et Sérignac. J'ai alors émis le souhait que ce soit un tournoi avec en plus Layrac et Agen.» Les dirigeants des Lilas ont donné leur accord et le tournoi de la Pentecôte est né. Il est maintenant incontournable dans la vie du club et du village. «Et sans mes ennuis de santé, je serais toujours actif auprès des Lilas. Le club qui a l'esprit de famille, le sens de la relation humaine et de la convivialité.»