José Ruiz, le président du club de basket sérignacais. Un président pas comme les autres. Le visage même d’une association, qu’il ne cesse de chérir depuis maintenant 40 ans. Un irréductible. Nous l’avons rencontré.
En 1987, une belle initiative a été lancée du côté de Sérignac. Le fameux tournoi de Pentecôté qui a réuni tant de monde… "C’est Pierre Boissié qui a eue cette idée. Il a rejoint le Cholet Basket et en partant il a dit aux dirigeants de l’époque qu’en créant un tournoi, il viendrait avec des équipes de jeunes.
C’est ainsi que tout cela s’est monté" explique José Ruiz. Évidemment, Pierre Boissié n’est pas le seul initiateur puisque d’autres personnes comme Max Dubédat par exemple, ont œuvré. Ce dernier est d’ailleurs l’une des figures de ce tournoi et des Lilas Sérignacais même.
Cette année, si cette crise du COvid-19 n’avait eu pas lieu, la 33e édition aurait dû être organisée. Quasiment toutes les équipes avaient déjà été trouvées. Mais justement, concernant l’organisation, José Ruiz nourrit quelques ambitions pour l’avenir. "J’aimerais énormément accueillir des équipes étrangères. Comme cela a été le cas avec des Suisses ou encore des Algériens par le passé. Je verrais bien les Lilas faire venir une équipe espagnole et même serbe".
En tout cas, l’envie est là . Celle de redonner de la visibilité, encore plus d’engouement et surtout de nouvelles cultures à Sérignac. Car le temps d’un tournoi, d’un week-end, c’est tout un village qui vibre au son du ballon rond.
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