29 septembre 2022

Chez les Baros, au nom du pùre, du fils et du basket-ball (article de presse) 📰


 Le basket est incontournable pour la famille Baros. Fred, le pĂšre, a Ă©voluĂ© pendant plus de vingt ans dans les joutes du championnat de France. À 50 ans, il trouve l’énergie de poursuivre cette fabuleuse carriĂšre. Et ainsi de rĂ©aliser un des rĂȘves de son fils : jouer Ă  ses cĂŽtĂ©s. À 50 et 17 ans, pĂšre et fils ont revĂȘtu la tunique des Lilas sĂ©rignacais. 

Un nom incontournable sur les parquets. Depuis plusieurs dĂ©cennies, celui de Fred Baros s’exprime dans le milieu de la balle orange du basket lot-et-garonnais. Ce que l’on appelle une icĂŽne des parquets.  Une longue carriĂšre que l’intĂ©rieur d’1,95 m prolonge encore aujourd’hui Ă  plus de 50 ans. « J’aime ça, c’est un peu comme une Ă©chappatoire », raconte le SĂ©rignacais. « J’en ai toujours envie ». Un bel exemple de motivation et de dĂ©termination.

Pendant plus de 20 saisons, le joueur a Ă©voluĂ© en championnat de France. Il a participĂ© Ă  l’écriture des plus belles pages de la JIL Colayrac. À l’époque, les « vert et blanc » Ă©voluaient en Nationale 4 puis Nationale 3. Les supporters n’ont pas oubliĂ© cette fantastique aventure du cĂŽtĂ© de Quimper pour les demi-finales du championnat de France. AprĂšs 20 ans sous le maillot de la JIL, il a rejoint Grandfonds, toujours en N3 (pendant sept saisons) avant de poursuivre pendant cinq ans au BC Layrac-Astaffort. Puis, il a poursuivi ce parcours dĂ©butĂ© du cĂŽtĂ© de SĂ©rignac-sur-Garonne « à l’ñge de 7 ans » Ă  Puymirol oĂč il restera cinq saisons encore. En 2020, Fred revient Ă  Colayrac (N3). « Une saison perturbĂ©e par le Covid-19 », raconte-t-il. 

Le pĂšre « ne s’est jamais posĂ© la question » de la retraite sportive

L’intĂ©rieur ne s’est « jamais posĂ© la question » d’arrĂȘter. « Peut-ĂȘtre le fait de n’avoir jamais eu de graves blessures », poursuit-il. D’ailleurs, il ne « veut pas se fixer de limites ». Il ajoute :« 

             Je n’ai pas les genoux qui grincent quand je dĂ©passe les 120, pas km/h 

À ses cĂŽtĂ©s, Hugo Ă©clate de rire et lĂąche tout en complicité : « Tu as Ă©tĂ© fort sur ce coup-là ». PĂšre et fils aiment bien se chambrer.  

Cette saison est cependant assez particuliĂšre et marquante. Elle lui offre l’opportunitĂ© de jouer aux cĂŽtĂ©s de son fils, Hugo (17 ans). « Bien sĂ»r que je suis heureux de cette opportunité », place-t-il.


Depuis l’ñge de 3 ans, Hugo marchait dans les pas paternels. « Il a toujours eu un ballon dans les mains, il dribblait dĂ©jà », rigole le pĂšre de famille. C’est Ă  Grandfonds avec Isabelle de Brito qu’il fait ses dĂ©buts. AprĂšs quelques saisons en « bleu et blanc », il rejoint le club de Layrac en benjamins. Le jeune garçon ne dort pas sur les parquets et dĂ©montre certaines aptitudes. Il intĂšgre rapidement les sĂ©lections dĂ©partementales. Un parcours Ă  17 ans dont il garde dĂ©jĂ  d’excellents souvenirs « comme sa finale au challenge benjamin Ă  Bercy » oĂč il a reprĂ©sentĂ© la Nouvelle-Aquitaine ou encore « le titre de champion Nouvelle-Aquitaine en U13 ou celui de champion de France UNSS avec le collĂšge Chaumié ». 

Avec son 1,92 m pour 73 kg, Hugo Ă©volue au poste d’arriĂšre. Il ne s’appelle pas Baros pour rien, affichant la mĂȘme dĂ©termination paternelle. La maison familiale n’est pas loin de la salle de basket. « Mon pĂšre parfois m’a fait travailler Ă  la salle. C’est un plaisir en rĂ©alité », raconte le jeune homme, Ă©tudiant Ă  la fac du Pin Ă  Agen. 


Mais son parcours (comme celui de ses copains) a Ă©tĂ© stoppĂ© brutalement par le Covid-19. « Une sale pĂ©riode. Pendant deux ans, on n’a pas pu trop jouer. J’ai continuĂ© Ă  m’entraĂźner », ajoute le jeune homme. Bien Ă©videmment, un panier de basket trĂŽne devant la maison. Il n’est pas rare que les deux s’y retrouvent pour quelques parties endiablĂ©es. « Il est en forme encore », plaisante le fils au sujet de son pĂšre. 


Une aventure commune avec les Lilas sérignacais

Mais Hugo ne lĂąche pas l’idĂ©e de jouer avec son pĂšre. « Au moins une saison », rigole-t-il. Les alĂ©as rendent la chose possible. Et symbole encore plus fort aux Lilas sĂ©rignacais, le club prĂ©sidĂ© par JosĂ© Ruiz. LĂ  oĂč tout a dĂ©butĂ©. « Quand on sortait de l’école, on allait au basket. Il n’y avait que ça dans la commune. C’était trĂšs bien », raconte Fred. Hugo y a fait ses premiers pas en le suivant comme son ombre quand il voulait « faire un petit dĂ©crassage ». « On va s’y filer », prĂ©vient Fred qui dĂ©bute donc une nouvelle aventure en championnat rĂ©gional R3. « Il n’y a pas eu d’apprĂ©hension de jouer avec lui. C’est une chance de jouer avec lui », enchaĂźne-t-il. 

À la fin de l’étĂ©, le pĂšre et le fils ont donc attaquĂ© leur programme pour cette saison commune. « Il ne faut pas ĂȘtre ridicule. Il faut s’y filer », raconte Fred. Deux entraĂźnements sont au programme du duo avec le reste de l’équipe. Le mardi et le vendredi. Le week-end dernier, le championnat a donnĂ© ses trois coups. Une soirĂ©e inaugurale du cĂŽtĂ© de Puymirol pour les Lilas sĂ©rignacais oĂč la partie n’a pas Ă©tĂ© facile. « On a pris l’eau face Ă  une Ă©quipe qui en voulait », raconte Fred, « il faut s’y remettre ». 

Hugo de son cĂŽtĂ© – tout en donnant la prioritĂ© Ă  ses Ă©tudes « oĂč ça pique parfois avec le travail Ă  rĂ©aliser » – veut en profiter pour engranger le « maximum d’expĂ©rience et s’aguerrir ». Son pĂšre le conseille de temps Ă  autre. « Il a d’énormes qualitĂ©s comme son bras gauche mais il doit continuer Ă  bosser notamment son mental ». 

Hugo s’appuie sur l’expĂ©rience de « Papa ». « C’est mon surnom que l’on me donne depuis quelques annĂ©es », lĂąche Fred, « j’aime bien donner quelques conseils. Je ne suis pas lĂ  pour me prendre la tĂȘte. C’est que du plaisir ». Un bonheur partagĂ©, cette saison, entre pĂšre et fils.

Christophe Cibola

 







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